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Test du trépied Vanguard Alta Pro 283 CT + Rotule SBH-100

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Dans notre Mercredi Pratique #50, nous vous avons parlé de l’utilité d’un trépied pour prendre certains types de photos. L’avantage principal de cet accessoire, est de stabiliser votre appareil photo lors de vos prises de vue, indispensable par exemple pour photographier la nuit sans devoir compter sur l’aide d’un muret.

Vanguard Trépied Alta Pro 283 CT + Rotule SBH-100

Vanguard France nous a permis de tester un trépied + rotule de la gamme Alta Pro qui a déjà reçu de nombreux prix (TIPA Awards, Product Design Awards, Produit photo de l’année, etc.). Il s’agit du trépied Alta Pro 283 CT couplé à une rotule SBH-100. Voici notre test.

Prise en main

Le trépied est vendu avec une housse pour le transporter. C’est un plus si vous n’avez pas de fixation sur votre sac à dos ou si vous souhaitez le transporter à part. Lors du déballage, nous avons tout de suite compris que ce produit n’avait pas volé ses différents prix. Sa construction en fibre de carbone lui assure un poids plume de 1,7 kg (sans rotule), très appréciable lors de longues journées photo. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas résistant : sur le papier, Vanguard assure qu’il peut supporter jusqu’à 8 kg en position classique, et jusqu’à 7 kg en mode incliné.

Pour notre test, nous avons utilisé un Nikon D800 avec un Nikkor 24-70mm f/2.8 et de temps en temps un Nikkor 80-200mm f/2.8, soit entre 1,9 et 2,3 kg au total. Il reste encore beaucoup de marge par rapport aux 8 kilos annoncés.

Vanguard Trépied Alta Pro 283 CT + Rotule SBH-100

Le revêtement caoutchouc sur le haut des pieds

Au niveau des finitions, le trépied respire la solidité et les matériaux utilisés (fibre de carbone, magnésium, mousse) nous confirment que nous ne sommes pas sur de l’entrée de gamme. Cet aspect aura même été vérifié lors d’une sortie où le trépied m’a glissé des mains, est tombé sur le bitume de plus d’1 mètre, et n’a pas bronché. Le revêtement en mousse présent sur la partie haute du trépied est bienvenue pour une bonne prise en main, et par temps de pluie il permet d’avoir une prise ferme sur le trépied. Sur certains modèles, il y a une poignée, mais je pense que la partie avec un revêtement en mousse joue le rôle de poignée ici.

Le trépied Alta Pro 283 CT dispose d’une colonne centrale multi-angulaire en plus de ses 3 pieds qui lui permet de se mettre un peu dans toutes les positions. Bien au delà de la simple prise de vue sur trépied classique, il est possible de sortir l’axe central et de l’orienter sous tous les angles (de 0 à 130°) afin de l’adapter à vos besoins lors de vos prises de vue. Si vous voulez que votre boîtier soi stable mais près du sol, comme c’est le cas pour la macrophotographie, vous pouvez le régler de la sorte, voir la photo ci-dessous. Le petit plus ici, c’est que toutes ces manipulations qui semblent compliquées sur le papier sont assez simples à réaliser grâce à des systèmes ingénieux de bloqueurs.

Vanguard Trépied Alta Pro 283 CT + Rotule SBH-100

Parfait pour être près du sol

Le trépied mesure 73 cm pieds retractés, et peut s’étendre jusqu’à 1,78 m lorsque ses pieds sont déployés.

Sur le terrain

Pour continuer notre test, emmenons le trépied sur le terrain. Attaché au sac à dos photo, on ne sent pas trop ses 1,7 kg, et c’est tant mieux. Un point important à noter avant d’acheter un trépied est le temps qu’il faut pour le déplier et le rendre « opérationnel ». Sur ce trépied, les jambes se sortent grâce au système « quart de torsion » : il suffit de tourner légèrement la bague au bout de chaque section de jambes pour débloquer la longueur souhaitée, et un quart de tension dans l’autre sens permet de verrouiller la position.

Vanguard Trépied Alta Pro 283 CT + Rotule SBH-100

Réglage « quart de torsion » pour verrouiller et déverrouiller la longueur des pieds

Au bout de chaque jambe en fibre de carbone, il est possible de choisir entre un embout caoutchouc (pour sol dur, par exemple en ville) ou de faire sortir un pic métallique (pour sol mou, dans la nature).

Comme indiqué plus haut, vous pouvez prendre des photos sous à peu près tous les angles grâce à la colonne centrale. Mais si vous ne voulez pas l’utilisez, vous pouvez ajuster l’écartement des jambes à 25° (mode par défaut), 50° et 80°. Ce dernier permet par exemple de positionner votre trépied au ras du sol.

Vanguard Trépied Alta Pro 283 CT + Rotule SBH-100

Le trépied près du sol

Si vous avez déjà utilisé un trépied par vent fort, vous vous êtes sûrement retrouvé dans la situation ou ce dernier ne faisait que bouger, avec comme résultat une stabilité toute relative. Vanguard, tout comme d’autres constructeurs d’ailleurs, a trouvé la parade grâce à un petit accessoire très utile. Sous le pied central, il est possible de faire sortir un petit crochet auquel vous pouvez suspendre votre sac. Si ce dernier est lourd, il servira à lester le trépied et à lui assurer une stabilité accrue. Vanguard a même pensé à ceux qui ne souhaitent pas utiliser leur sac, et fourni avec ce trépied un petit sac de lestage à fixer entre les jambes du trépied. Une ou deux grosses pierres à l’intérieur et votre trépied est lesté.

Pour ma part, j’ai utilisé ce trépied dans des conditions bien différentes. En montagne, il m’a permis de réaliser mes premiers tests de timelapse tout en gardant mon boîtier stable pendant plus de 30 minutes. Lors d’un concert, il s’est transformé en monopod pour m’aider à me stabiliser sans trop monter en ISO, et enfin, lors d’une excursion nocturne à Paris, il m’a permis de photographier les fontaines de la Place de la Concorde avec un temps de pose de quelques minutes malgré un vent assez soutenu. Bref, ce trépied est un très bon compagnon pour toute personne à la recherche de stabilité dans sa vie photographique.

Une rotule sinon rien : la SBH-100

Si vous achetez ce genre de trépied, la rotule est un élément indispensable. C’est elle qui va vous permettre de peaufiner vos cadrages sans devoir toucher à chaque fois aux réglages du trépied. Je me demande d’ailleurs pourquoi les deux produits sont vendus séparement, alors qu’ils sont indissociables sur le terrain. Sûrement parce qu’on peut mettre bien plus qu’une rotule sur un trépied, comme par exemple un bras de montage, mais ceci est une autre histoire.

Vanguard Trépied Alta Pro 283 CT + Rotule SBH-100

Avec ses 450 gr, la rotule SBH-100 ajoute un peu de poids sur la balance, mais reste assez légère tout en étant resistante. Entièrement constituée d’alliage de magnésium et sans soudure, elle peut supporter jusqu’à 10 kg de matériel. Elle dispose d’un double niveau à bulle, de deux molettes de réglages dont une grosse pour effectuer des réglages fins.

Sur le terrain, cette rotule montre tout son potentiel (si j’avais sû que je dirais cela un jour pour une rotule) : les réglages sont fins mais une fois la vis serrée, plus rien ne bouge. Je pense que c’est là toute la différence entre un trépied + rotule et un trépied où la rotule est intégrée.

Vanguard Trépied Alta Pro 283 CT + Rotule SBH-100

Pour fixer votre appareil à la rotule, un plateau de fixation rapide est disponible. Ce dernier est très sécurisant, avec notamment une sécurité pour que le plateau ne sorte pas de son rail (il faut appuyer sur un bouton orange) et une molette à serrer pour être sur que rien ne bouge. Le seul point qui pourrait en gêner certain c’est qu’il n’y a pas de fixation « facile » pour les vis. Il faut utiliser l’outil fourni par Vanguard, ou bien un tournevis, et ne pas oublier de l’emmener avec vous si vous changez souvent de boîtier.

Conclusion

Pour tout vous dire, avant d’avoir testé ce trépied, j’utilisais un trépied Bilora Pro 27. Si vous regardez les caractéristiques techniques, vous comprendrez qu’il ne joue pas dans la cour des grands par rapport au trépied testé ci-dessus. Malgré tout, après avoir passé pas mal de temps en magasin pour comparer les différents modèles et marques, et surtout après avoir passé plusieurs semaines avec l’Alta Pro 283 CT de Vanguard, je peux dire que ce produit est extrêmement bien réussi. Avec un poids total de 2,15 kg, le kit trépied + rotule est suffisamment léger pour faire partie de mon équipement photo lorsque j’ai besoin d’un trépied. Une fois sur place, vous oublierez le poids du trépied et serez bien content d’avoir un matériel qui respire autant la solidité.

Vanguard Trépied Alta Pro 283 CT + Rotule SBH-100

Vanguard propose donc ici un trépied haut de gamme qui sait allier légereté et robustesse, et la rotule qui l’accompage est à la hauteur du trépied.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, le trépied Alta Pro 283 CT est disponible à partir de 289 euros sur Amazon.fr.
La rotule SBH-100 quant à elle est disponible à partir de 73 euros sur Amazon.fr / Lovinpix.com (boutique spécialisée dans la photo que l’on apprécie)

Merci à Vanguard pour nous avoir permis de tester ce matériel. Je vous invite à consulter les fiches techniques du trépied Alta Pro 283 CT et de la rotule SBH-100 sur leur site. Voici d’ailleurs une vidéo qui pourrait vous intéresser pour découvrir la gamme Alta Pro en détail :


Test vidéo Vanguard : trépied Abeo Pro 283 CGH et rotule pistolet GH300T

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Nous avons déjà eu le plaisir de tester des produits Vanguard, avec par exemple le bel ensemble trépied Alta Pro 283 CT + Rotule SBH-100. Un produit que nous qualifions alors de haut de gamme… avant de prendre en main leur nouvel ensemble présenté au CES Las Vegas 2013 et disponible depuis peu : le trépied Abeo Pro 283 CGH et rotule pistolet GH300T.

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Mais pour ce test nous avons choisi un format différent, mieux à même de vous présenter le produit sous toutes ses coutures, avec sa prise en main et ses points forts / faibles : le test vidéo :) Voici donc notre prise en main et notre test de ces deux produits.

Pour compléter notre test, voici quelques photos prises pendant le « tournage » :

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Finissons par quelques exemples de filé pris lors de nos essais :

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Comme vous avez pu le voir, nous avons été fortement séduit par ce produit. Pour autant, il reste assez élitiste et ne conviendra qu’aux plus exigeants. D’autre part son prix le limitera aux professionnels ou aux amateurs passionnés cherchant un produit haut de gamme : la rotule seule est disponible sous les 199€ sur Amazon alors que le kit complet est disponible à 503€.

Retrouvez l’ensemble des détails techniques sur le site de Vanguard France.

Test du monopod Vanguard Espod AM-203

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Le pied en photographie est un accessoire assez classique, que certains utilisent régulièrement et que d’autres délaissent, oublient ou n’ont jamais essayé – à tort, notre MP montre qu’il peut vraiment vous changer la vie ! Dans la plupart des cas il s’agit d’un trépied permettant des poses la nuit, des poses longues, des vidéos stables, ou toutes autres démarches plus créatives. Nous avions d’ailleurs testé en vidéo un modèle haut de gamme au printemps, l’Abeo Pro 283 avec sa rotule pistolet, kit assez cher mais de très bonne qualité. Aujourd’hui nous prenons le contre pied : un seul pied pour à peine 40€ :)

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Monopod Espod AM-203 en détails

Ce modèle est l’Espod AM-203 de Vanguard. Il est classique, en aluminium et assez léger (390g). Le choix de l’aluminium sur le carbone, matériau utilisé sur les pieds plus haut de gamme, permet de contenir le prix sans peser sur la balance. En contrepartie ce pied supporte un matériel pouvant peser un maximum de 3kg quand les autres atteignent les 8kg. Il faudra donc choisir selon votre matériel, mais la plupart des appareils amateurs ou experts avec des objectifs standards seront utilisables. Seuls les plus gros boîtiers mais surtout les plus gros objectifs (on pense notamment aux zooms puissants) ne conviendront pas. Dans le cas de ce test j’ai utilisé un Nikon D7000 avec le plus souvent le 18-105 mm et de temps en temps un 70-300 mm.

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La petite tête n’est pas une vraie rotule, mais sur le papier elle permet de passer rapidement du mode portrait au paysage. Dans les faits elle s’avère très pratique lorsque l’on garde le monopod vissé à l’appareil : on desserre la charnière, on l’incline, on resserre. Cela permet également de garder un faible poids total. En revanche, en standard, il faut oublier la versatilité d’une rotule de trépied à fixation rapide, car ici il n’y a pas de fixation que l’on peut laisser sur l’appareil si on n’utilise pas le pied. Si jamais vous souhaitez rajouter une rotule, attention car cette dernière fera rapidement monter le poids et surtout l’encombrement.

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La petite lanière pour le poignet est pratique pour sécuriser la tenue du monopod mais sera un peu juste si le reflex est dessus. Sans oublier également le mousqueton stabilisant le tout – sur un sac à dos par exemple.

Le pied lui même inclut à la fois une pointe et un bout arrondi : quelque soit la surface, ce monopod n’est pas pris en défaut et vous ne risquez pas de le faire glisser.

Usages d’un monopod

Passons maintenant à l’intérêt d’un tel accessoire, ou plutôt à tous les cas pratiques où il pourra vous aider.

  • Maniabilité et encombrement : c’est le point fort du monopod par rapport au trépied. Plus léger, plus petit replié, plus facile à transporter avec l’appareil au bout, certains utilisateurs le laissent constamment vissé à leur boîtier. Selon les envies et les usages, cela peut être vrai, mais nos différents tests montrent que les manipulations successives (comme déplier pour shooter / replier pour se déplacer / déplier pour shooter / …) peuvent lasser.
    Dans le cas de l’Espod AM-203, son encombrement est assez faible, sans être le plus petit une fois replié ; il est en revanche très léger, le surpoids sera sensible mais peu gênant, surtout si votre matériel est lourd.
  • Basse lumière : en intérieur ou le soir, le manque de lumière oblige les appareils à monter en ISO. Les conséquences sont plus ou moins marquées selon la qualité des capteurs et des traitements du bruit, mais la qualité se dégrade progressivement dans tous les cas. Le monopod permet de stabiliser votre appareil, diminuant le potentiel flou de bougé : vous pouvez déclencher avec une pose plus longue et donc des ISO plus réduits.
  • Pose longue : si la stabilité du monopod est réelle, il ne remplace pas un trépied pour les vraies poses longues. Impossible de déclencher pendant 1 ou 2 sec.
  • Vidéo : la vidéo a pris une importance croissante dans les usages des reflex, pourtant il est souvent difficile de filmer de manière confortable et stable plus de quelques secondes. Ici le monopod remplit parfaitement son rôle : votre appareil est maniable pour suivre le(s) sujet(s) mais ne tremble pas et ne pèse pas à la longue sur les bras.
  • Rafale : événement sportif ou naturel, la rafale est souvent utilisée pour immortaliser un mouvement. Il est en revanche délicat de garder un cadrage stable et cohérent ou de bouger de manière régulière pour suivre correctement le sujet. Le monopod, avec son support mais aussi sa facilité de mouvement, est un assistant bien utile.
  • Prise de vue déportée : vous pouvez également être plus créatif et utiliser le monopod pour placer votre appareil loin de vous. Il suffit d’avoir une télécommande ou de choisir le retardateur pour déclencher sans avoir l’appareil sous la main : vous tenez le pied par l’autre bout et placer l’appareil plus haut / bas / loin de vous :)
  • Pause (et non pose 😉 ) : cela peut paraître anodin, mais c’est pourtant très pratique ! En voyage comme en sortie photo la fatigue peut vite devenir désagréable. Le poids relatif de son appareil devient alors contraignant… alors que sur son pied il s’efface entièrement.
  • nous sommes intéressés par vos retours et vos usages, n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires.

Que retenir de ce test ?

La conclusion de ces essais est plutôt positive, l’Espod AM-203 répondant bien à ses objectifs. Mais je garde certaines réserves : la taille repliée est encore un peu trop grande pour être assez facile à transporter en toutes circonstances et l’absence de rotule (largement justifiable au demeurant pour contenir le poids) rend la manipulation de l’ensemble parfois malaisée.

Dans tous les cas cela vous évitera d’avoir à bricoler un « pied de fortune » !

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Un ou trois pied(s) ?

C’est finalement la question qui s’est souvent posée pendant ces 2 semaines de test sans que je n’arrive réellement à y répondre… Il ne s’agit plus ici du modèle Vanguard mais du choix du monop sur le trépied.

L’autre question sera celle de la gamme choisie, notamment si vous avez du matériel lourd. Les produits Abeo par exemple seront ainsi plus chers mais en carbone, acceptant des reflex / objectif / flash plus lourds.

Pour ceux qui hésitent au sujet du monopod, difficile finalement de juger sur le papier, même si ce test vise à vous y aider : chacun trouvera ou non son compte dans ce compromis. Finalement le très faible coût pourra en décider plus d’un et le mieux est d’essayer celui d’un ami quelques jours pour se faire une idée.

Le monopod Espod AM-203 se trouve sur Amazon pour 42€, mais certaines boutiques le vendent parfois encore un peu moins cher. Tous les détails techniques sont quant à eux disponibles sur le site Vanguard.

Test du trépied Vanguard Alta CA 233AGH

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Vanguard a annoncé pour l’année 2014 quelques nouveautés dans sa gamme de trépieds et de sacs photo. L’année dernière, nous avions testé en vidéo le trépied haut de gamme Abeo Pro 283 CGH et sa rotule pistolet GH300T. Ce mois-ci, nous avons eu l’occasion de tester le nouveau trépied Vanguard Alta CA 233AGH, à destination des photographes amateurs qui recherchent un trépied solide doté d’une poignée pistolet.

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Sur le papier

Le trépied Vanguard Alta CA 233 AGH est composé de 3 sections, avec des pieds en aluminium et une tête en alliage de magnésium.

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Les pieds disposent de clapets à fermeture rapide et peuvent être ajustés chacun dans 4 angles différents (20°, 40°, 60° et 80°) afin de s’adapter au terrain et permettre d’être près du sol. Le bout de chaque pied dispose d’un embout en caoutchouc mais n’a pas de pointe métallique escamotable pour des terrains glissants ou la terre.

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La tête du trépied est une rotule ball pistolet GH-30, qui permet une rotation à 360°. La fixation du boîtier se fait à l’aide d’un plateau rapide. La poignée du pistolet est réglable en hauteur grâce à 5 crans ce qui permet de choisir rapidement la bonne position. Pour vous assurer que votre plan est bien plat, un niveau à bulle est visible sur la poignée.

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Pour stabiliser le trépied, la colonne centrale dispose d’un crochet qui permet de le lester avec un sac à dos. Très pratique à l’usage, surtout lorsque vous ne savez pas où poser votre sac photo qui pèse sur vos épaules.

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D’ailleurs, à l’extrémité de cette colonne centrale se trouve une tête qui peut être dévissée et montée à sa place pour permettre d’utiliser le trépied au ras du sol sans encombre. Il est également possible de retourner la colonne centrale pour placer l’appareil photo entre les pieds du trépied, pratique dans certains cas pour de la macro par exemple.

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Le trépied et la rotule pèsent 1,61 kg, pour un poids maximum supporté de 5 kg. Replié, le trépied mesure 63 cm, et une fois les pieds dépliés, on obtient une hauteur de 125 cm. Une fois la colonne centrale du trépied dépliée, on peut aller jusqu’à une hauteur de 165 cm.

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Pour le transport, le trépied est fourni avec un sac de protection utilisable en bandoulière.

Sur le terrain

Nous avons testé ce trépied avec un boîtier amateur enthousiaste, le Nikon D7000. Dès la première utilisation, nous avons trouvé le trépied d’une très bonne qualité de fabrication et disposant de bonnes finitions. Malgré les pieds en aluminium, il ne pèse pas trop lourd (1,61 kg) et peut se faire oublier sur un sac à dos.

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Aucun problème pour fixer le boîtier sur le plateau rapide, la vis est facile à serrer à l’aide d’un petit anneau, mais nous vous conseillons de bien serrer la vis avec une pièce de 1 ou 2 euros. Le mécanisme de verrouillage du plateau rapide est bien pensé : avant de placer votre appareil, vous pouvez le bloquer en position ouvert. Une fois le plateau posé, il est automatiquement verrouillé.

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Afin de desserrer la rotule, il faut utiliser la molette qui tombe sous le pouce lorsque l’on tient la poignée. Pour bien serrer cette molette, il faut cependant utiliser ses deux mains, dommage.

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Replié, le trépied n’est vraiment pas encombrant et, la poignée de la rotule étant réglable, cela permet de la replier contre les pieds pour ne pas gêner ou accrocher des choses en marchant.

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Si vous comptez utiliser le trépied à sa hauteur maximale (1,65m), cela pourrait se faire au détriment de la stabilité, surtout s’il y a du vent, car tous les segments sont dépliés et donc un peu plus flexibles. Ce n’est pas un problème spécifique à ce modèle, mais disons qu’un trépied est plus stable lorsque la colonne centrale n’est pas trop sortie.

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Notre avis

Nous avons décidé, pour simplifier la lecture de nos tests et faciliter la comparaison, de conclure nos articles par une synthèse des points forts et faibles des produits testés, puis d’une note de 1 à 5 étoiles. Certains points sont objectifs, d’autres plus subjectifs : nous n’avons pas LA réponse mais vous proposons notre vision. N’hésitez pas à la compléter dans les commentaires !

Synthèse des points forts et des points faibles du trépied Alta CA 233AGH

Points forts :

  • bon rapport qualité / prix / poids
  • trépied compact et relativement léger dans son ensemble
  • nombreuses possibilités de réglages et inversement de la colonne centrale

Points faibles :

  • une fois totalement déplié, un peu sujet aux mouvements
  • deux mains nécessaires pour serrer la rotule via la molette présente sur la poignée
  • un seul type d’embout à l’extrémité des pieds

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Megamast, le trépied photo le plus grand du monde ?

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CheesyCam, un blog spécialiste en DIY et autres accessoires photos, vient de tester un trépied géant impressionnant : le Megamast.

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D’une taille maximum de 8,4m, et composé de tubes en fibre de carbone, ce trépied impressionne même replié, et une fois déployé, il permet de réaliser des prises de vue « aériennes » similaires à ce qu’un drone pourrait réaliser, mais en gardant les pieds sur terre.

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Si ce trépied n’est pas à la destination de tout le monde, il pourra être extrêmement utile aux photographes immobiliers souhaitant photographier des maisons sous un angle nouveau (et sans dépenser une fortune dans un drone) ou encore aux photographes souhaitant un angle de vue unique sur des manifestations comme des concerts, des cérémonies, etc.

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En regardant la vidéo réalisée par CheesyCam, on se rend plus compte de la taille de la bête, et également de ses limites. Si la fiche produit indique qu’il peut supporter le poids d’un appareil photo plein format doté d’une optique de qualité (jusqu’à 2,7 kg), cela ne veut pas dire que l’appareil sera stable tout là haut, loin de là, et il faudra jouer avec des temps de pose rapides, surtout en cas de fort vent (imaginez le vent en haut du mat d’un bateau). Il sera plutôt conseiller de le déployer à mi-hauteur pour améliorer la stabilité, ce qui déjà 4m de haut. Dans les prochains mois, un kit de stabilisation (composé principalement de cordes) devrait être également disponible.

Le trépied pèse 6,1 kg et est disponible sur le site Seaport Digital pour $599.95.

Voici deux exemples d’images montrant la différence de prise de vue entre une photo prise du sol (à gauche) et une prise du haut du Megamast (à droite) :

megamast2

megamast

A noter également qu’avec ce type de trépied, vous êtes potentiellement dans la légalité par rapport à un drone sans plan de vol approuvé. On va voir si dans les mois qui viennent, des photographes se baladeront dans les villes avec ce type de trépied pour une série intitulé « voyeurisme ».

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MP #114 : 10 conseils pour améliorer la netteté de vos photos de nuit

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Avez-vous déjà pesté après vous être aperçu sur l’écran de votre ordinateur que cette photo de nuit que vous croyiez nette n’est en effet pas si nette que ça ? Je ne parle pas d’une image complètement floue, mais plutôt de ce léger flou que l’on aperçoit pas sur l’écran de son appareil photo mais qui nous saute aux yeux une fois l’image visionnée sur un écran plus grand.

Dans cet article, nous allons vous expliquer les erreurs à éviter et comment améliorer la netteté de vos photos prises de nuit.

Passez en mode manuel et ne montez pas trop en sensibilité

En ce qui concerne les réglages de votre appareil photo, nos conseils vont dépendre du type de photo que vous voulez réaliser. Dans tous les cas, il est recommandé d’utiliser un appareil photo disposant de réglages manuels, type hybride ou reflex.

Si vous souhaitez capturer des mouvements, privilégiez le mode priorité vitesse de votre appareil et fixez la vitesse nécessaire pour obtenir un joli flou de mouvement. Nous vous recommandons de procéder par incrémentation, en choisissant une vitesse rapide puis en rallongeant petit à petit le temps de pose. Votre appareil adaptera l’ouverture de votre objectif (et donc la profondeur de champ) en conséquence.

© Damien Roué

© Damien Roué

Dans tous les autres cas, nous vous recommandons d’utiliser le mode priorité ouverture. Vous fixerez l’ouverture (pour obtenir une certaine profondeur de champ) et l’appareil choisira la vitesse correspondante.

En photo de nuit et équipé d’un trépied, il est recommandé de ne pas trop monter en ISO pour éviter d’avoir du bruit numérique sur votre image. Ce n’est d’ailleurs pas nécessaire si vous stabilisez bien votre appareil, car la montée en ISO est bien souvent utilisée pour obtenir une vitesse suffisamment rapide pour éviter un flou de bougé.

Equipez-vous d’un trépied robuste et suffisamment lesté

Pour réussir une photo de nuit, il y a quelques règles techniques à respecter. La première et la plus importante est de vous équiper d’un trépied photo pour stabiliser votre appareil photo lors de votre prise de vue. En effet, la photo de nuit est souvent synonyme de pose longue afin de pallier le manque de lumière. Dans ces conditions, un trépied suffisamment stable est nécessaire voire indispensable.

Pour améliorer la stabilité de votre trépied, certaines marques ajoutent un crochet en bout de la colonne centrale, comme par exemple le trépied Vanguard Alta CA 233 AGH, pour suspendre son sac photo et plaquer votre trépied au sol. D’autres constructeurs proposent des filets de lestage à attacher aux jambes de votre trépied. Ajoutez-y un objet lourd (ou un gros galet si vous êtes sur une plage de Normandie) et le tour est joué.

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Le trépied Vanguard Alta CA 233 AGH – Testé sur Phototrend

Un point que l’on oublie souvent, c’est la fixation de votre boîtier sur le trépied. Choisissez avant tout un trépied adapté à votre matériel en terme de charge. Par exemple, si votre boîtier + votre objectif le plus lourd font 2 kg, choisissez un trépied dont la charge maximum est bien au delà des 2 kg, pour être certain de ne pas avoir de mauvaise surprise.

Votre boîtier fixé sur le trépied, il est temps de vérifier que toutes les vis sont bien serrées. J’attire votre attention sur une fixation en particulier : celle du boîtier lui-même. Très souvent on a peur de ne pas la serrer suffisamment fort de peur d’abimer le dessous de son appareil, mais s’il y a du jeu, vous êtes sûr d’avoir des photos floues, notamment lorsque vous photographiez en format portrait. Un test est de positionner votre boîtier en mode portrait sur le trépied et de regarder s’il pique du nez. Si c’est le cas, c’est que la vis n’est pas assez serrée.

Attention aux éléments extérieurs tels que les vibrations ou le vent

On oublie très souvent de prendre les éléments extérieurs et naturels en compte, mais ces derniers peuvent vous gâcher le moment (et surtout la netteté de votre image). Je partagerai ici une expérience à Paris, et une autre en Islande.

A Paris, le trépied bien ancré au sol, j’étais prêt à prendre ma photo lorsque j’ai senti une vibration sous mes pieds. Le métro souterrain passait juste sous moi, et les vibrations remontaient, même de manière infime, jusqu’à mon appareil photo. Je pouvais donc choisir entre deux solutions : changer de place, ou patienter entre chaque passage de métro. Selon vos contraintes, ce sera sûrement un choix à faire. Si vous êtes sur un pont, le passage des voitures peut également engendrer des vibrations.

En Islande cette fois, j’ai du affronter le vent qui faisait vibrer mon boîtier. Ici, je ne pouvais pas faire autrement que de prier pour qu’une courte accalmie me permette de prendre ma photo, mais lorsque les éléments naturels sont contre vous, difficile de lutter, si ce n’est en faisant en sorte d’avoir une pose suffisamment rapide pour ne pas être à la merci des vents, ou bien en trouvant un endroit à l’abri du vent.

Evitez de toucher votre appareil photo lors de la prise de vue

Si vous pensez que maintenir votre appareil photo (déjà sur un trépied) avec les mains, la sangle, ou tout autre moyen imaginable, pourra vous aider à stabiliser votre image, vous vous trompez. Votre corps est lui aussi sujet aux éléments extérieurs tels que le vent ou les vibrations, et tenir l’appareil ne fait qu’étendre la zone de contact et ne le stabilise en rien.

Même s’il n’y a pas de vent ou de vibration, vous êtes moins stable que vous ne le pensez, et si vous tenez le boîtier lors de la prise de vue, les vibrations de votre corps lui seront transmises. Pensez donc plutôt à stabiliser votre trépied comme vu plus haut.

Utilisez un retardateur ou une télécommande pour déclencher

Les moments qui précédent le déclenchement de votre photo sont sûrement aussi importants que le déclenchement lui-même. Pour réduire les vibrations qui résultent de la manipulation de l’appareil photo, il est recommandé d’utiliser le mode retardateur de votre appareil, en le fixant à au moins 10 secondes, ce qui permet aux vibrations du boîtier de s’atténuer.

Vous pouvez également utiliser une télécommande, filaire ou sans fil (notre préférence va vous la télécommande sans fil), et déclencher également au moins 10 secondes après avoir arrêté de manipuler votre appareil photo.

Désactivez la stabilisation de votre objectif

Les objectifs stabilisés sont extrêmement utiles à main levé, permettant de compenser nos mouvements et tremblements lors de la prise de vue. Mais en utilisation avec un trépied, la stabilisation peut être contreproductive. En effet, dans certains cas, l’objectif ne comprendra pas que la scène est déjà stabilisée à l’aide d’un trépied et ce dernier voudra remplir sa mission… en rendant instable votre image.

C’est pour cette raison qu’il est recommandé de désactiver la stabilisation optique lorsque vous photographiez de nuit à l’aide d’un trépied. Cela vous permettra aussi d’économiser vos batteries.

Faire la mise au point sur un élément suffisamment lumineux

L’autofocus de votre appareil n’aime pas l’obscurité, et dans des conditions de faible éclairage, il n’est pas rare que l’autofocus patine et ne fasse pas correctement la mise au point sur votre sujet. C’est pour cette raison que nous vous recommandons de photographier la nuit au moment des Blue Hours. A cette heure de la journée, le ciel possède encore un beau bleu et la mise au point sera plus simple à faire car le ciel continue d’éclairer la scène.

© Damien Roué

© Damien Roué

De préférence, choisissez de faire la mise au point sur un élément suffisamment lumineux et contrasté pour que votre appareil arrive à faire la mise au point.

Utilisez le mode Live View pour vérifier la mise au point

Le mode Live View de votre appareil (la visée à l’écran présente sur les reflex) et la mise au point ne font pas bon ménage en terme de réactivité sur les boîtiers actuels, même si cela a tendance à s’améliorer. En revanche, sur un trépied, le Live View va vous être utile pour vérifier la mise au point avant de déclencher.

© James Offer / Flickr

© James Offer / Flickr

Passez votre appareil en mode Live View, et zoomez dans l’image à l’aide des boutons de zoom de votre boîtier (et non de l’objectif) sur un point dans la zone que vous souhaitez nette. Si vous sentez que l’image est un peu flou, voici comment procéder : passez votre objectif en mise au point manuelle, et faites vous même la mise au point (légèrement, car l’appareil a normalement déjà quasiment réussi sa mise au point) jusqu’à obtenir un point complètement net.

De cette manière, vous avez fait confiance à l’autofocus pour préparer la mise au point, mais souvent un petit coup de pouce manuel est nécessaire, surtout la nuit.

N’utilisez pas votre objectif à pleine ouverture

On vous a sûrement déjà conseillé d’utiliser votre objectif lumineux à pleine ouverture la nuit, pour gagner en vitesse. Mais le revers de la médaille est une zone de netteté extrêmement faible, et donc une partie de votre image sera floue.

A moins que ce soit ce que vous recherchez, nous vous conseillons de photographier vers f/8- f/10. La profondeur de champ sera intéressante, et c’est à ces ouvertures que la majeure partie des objectifs ont les meilleures performances.

A f/22, votre photo n’en sera pas plus nette

A l’opposé, vous pourriez vous dire qu’utiliser une très faible ouverture (f/22 par exemple) pourrait vous permettre d’avoir tous les plans nets. Mais malheureusement, c’est sans compter sur la diffraction qui va en fait rendre votre photo moins nette dans son ensemble. Il n’est donc pas conseiller de shooter à partir de f/16, sauf si c’est pour obtenir un temps de pose très long.

Un point simple à mémoriser est que nos objectifs ne se comportent jamais au mieux dans les extrêmes (à pleine ouverture et à très faible ouverture). Par contre, si vous voulez réaliser un effet starburst (comme l’image sur de couverture de l’article), vous devriez forcément utiliser une très faible ouverture (proche de f/22).

Conclusion

Avec ces 10 conseils, vous êtes désormais prêt à affronter l’obscurité et réaliser de très belles images parfaitement nettes.

Et pour ceux qui adorent le flou, voici une idée créative qui donne de très bons résultats, surtout avec les lumières : réglez votre appareil comme nous vous l’avons expliqué plus haut, et passez en mise au point manuelle pour rendre votre photo complètement floue. Le résultat est très artistique, vous ne trouvez pas ?

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© Damien Roué

Si vous avez d’autres conseils pour des photos nettes même la nuit, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire.

Vente privée Manfrotto en cours sur Vente-privée.com

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Pour ceux que cela intéresse, il y a une vente privée en cours sur le site Vente-privée.com pour la marque Manfrotto. De nombreux produits sont disponibles : des sacs photo, des supports trépieds, monopoles, rotules, ou bien encore des accessoires compatibles iPhone tels que des housses avec torches LED amovibles.

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Il s’agit souvent de modèles qui ont été renouvelés, mais nous apprécions par exemple cette promotion sur le trépied compact 7322YSHB avec rotule capable de supporter une charge de 2kg pour un poids de 1,2kg à seulement 29€ au lieu de 69€ (prix Amazon de 51,90€), ou bien encore, de plus haut niveau, le trépied 190CXPRO4 en fibre de carbone + rotule ball compacte à 259€ au lieu de 505€ (prix Amazon de 400€) (plus disponible).

Pour voir les produits encore disponibles, cliquez sur ce lien. Dites-nous si vous trouvez votre bonheur. La vente est en cours jusqu’au lundi 19 janvier 2015.

Monkey Latch : un système de fixation rapide multisupports pour votre appareil

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Que diriez-vous d’un système de fixation unique et rapide pour votre appareil photo sur votre trépied, votre sangle ou votre sac à dos. Voici ce que propose Monkey Latch, un peu dans la mouvance de Peak Design.

Actuellement en cours de financement sur Kickstarter, le projet Monkey Latch cherche à réduire les problèmes lorsque vous changez de support pour votre appareil photo (de la sangle au trépied, du trépied à la sangle, ou bien à une fixation sur la bretelle d’un sac à dos lors d’une marche).

Voici une vidéo présentant le concept :

Pour obtenir ce résultat, Monkey Latch propose une base à fixer sous votre appareil photo (ou tout autre appareil disposant d’un pas de vis standard 1/4-20.

Ensuite, trois accessoires sont disponibles :

  • la fixation trépied
  • la fixation sac à dos pour attacher l’appareil à la bretelle du sac
  • la fixation sangle pour transporter votre appareil photo en bandoulière

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Parce qu’une vidéo vaut parfois mieux qu’un long discours, voici comment fonctionne les différentes fixations

La promesse de Monkey Latch est de proposer un système multisupports simple et rapide, et également suffisamment solide pour éviter tout problème à votre matériel. Les supports de fixation sont en aluminium.

Si ce projet vous intéresse, voici les récompenses Kickstarter (ou un moyen d’avoir les produits moins chers avant le lancement) :

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Pour être équipé du kit complet, cela vous coûtera 90$ (à condition que le projet Kickstarter aboutisse, sinon la somme n’est pas prélevée).

Actuellement 88 personnes supportent le projet et 6 821$ sur 25 000$ ont été récoltés. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page Kickstarter de Monkey Latch.


Test du Glif, un support et adaptateur trépied pour smartphone

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Nous prenons de plus en plus de photos avec notre smartphone (en témoigne l’importance de notre guide d’achat photo dédié aux smartphones), mais quand vient la nuit, nous nous retrouvons avec un appareil que l’on essaye de caler ici et là pour ne pas obtenir d’images floues.

Nous avons découvert le Glif en 2010 lors d’un projet de financement participatif Kickstarter. Couronné de succès, le Glif pour iPhone 4 a été l’accessoire high-tech qui a le plus fait parlé de lui aux débuts de Kickstarter, tellement que les deux designers derrière ce produit ont lancé la société Studio Neat qui propose désormais plusieurs produits bien pensés.

Après quelques itérations, notamment une version pour iPhone 5, Studio Neat décida de proposer une version ajustable du Glif (permettant de l’adapter à n’importe quel smartphone) et il s’agit de la version que nous avons testé pour vous.

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Le Glif est un petit accessoire composé de pièces de métal et d’un extérieur en plastique. Il permet de faire deux choses : orienter votre smartphone pour donner à l’écran un angle de 45° ou 30°, et le fixer sur un trépied. Il est très léger et ne pèse que 40g sur la balance.

Une béquille pour maintenir votre smartphone

Telle une béquille, le Glif permet de faire tenir votre smartphone dans une position idéale pour la lecture, le visionnage de films, voire même pour travailler à l’aide d’un clavier bluetooth. Pour tenir le téléphone, il dispose d’une pince dont l’écartement est réglable grâce à une clé Allen fournie.

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Après l’avoir testé pendant plusieurs jours, je tiens à dire que c’est très pratique : positionné debout ou allongé, cela permet par exemple de lire un article sans tenir votre téléphone, ou bien même regarder une vidéo dans le train.

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Mais ce qui nous a plu dans cet accessoire, c’est surtout qu’avec, vous pouvez désormais fixer votre smartphone sur votre trépied photo (ou un trépied de table, selon vos usages).

Une fixation trépied pour votre smartphone

Comparé aux précédentes versions qui étaient faites sur mesure pour les iPhone, le nouveau Glif est désormais adapté à tous les smartphones, avec ou sans coque, et c’est sûrement ce qui nous séduit le plus.

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Si vous restez dans la limite raisonnable d’un smartphone jusqu’à 8,6 cm de largeur, vous n’aurez pas à racheter cet accessoire en changeant de téléphone. Et ça tombe bien, car sa construction lui confère une solidité qui devrait le faire durer. A noter que le produit est fabriqué entièrement sur le sol américain.

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Glif monté sur un Joby GorillaPod SLR Zoom

D’ailleurs, une fois l’épaisseur et la largeur de votre téléphone réglée grâce à la clé Allen (serrez bien pour maintenir le téléphone, sans non plus l’écraser), vous pouvez accrocher le Glif quelque part, comme à votre trousseau de clé par exemple, grâce à une petite boucle en métal qui se visse à l’une des extrémités. Pour l’utiliser, il suffit de le dévisser et s’en servir.

Test du trépied Vanguard VEO 235AB

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Au début du mois, le fabriquant d’accessoires photo/vidéo Vanguard a annoncé sa nouvelle gamme VEO comprenant des trépieds, monopodes et sacs photo taillés pour le photographe voyageur.

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Toujours à la recherche d’un trépied de qualité et léger pour le voyage, nous avons pu découvrir le nouveau trépied VEO 235AB en partenariat avec Vanguard. Il est disponible à partir de 179,90€ chez Lovinpix. Découvrez notre test en vidéo afin de découvrir toutes les caractéristiques de ce trépied de voyage. Attention ça souffle un peu 😉

Très compact et léger (37,8cm replié pour un poids d’1,5kg), il est doté d’une colonne centrale réversible permettant un gain de place et des possibilités de prise de vue au plus près du sol.

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Construit entièrement en aluminium, il peut supporter une charge maximale de 6kg avec une hauteur max de 145cm. Sur ce point, pour obtenir une stabilité optimale même avec un matériel photo lourd nous conseillons de ne pas dépasser la hauteur intermédiaire de 122cm (colonne centrale non sortie).

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Pour transporter le trépied, Vanguard offre une sacoche de transport avec le trépied mais la marque propose aussi le sac bandouillère VEO 37 (au prix de 99€) qui permet de glisser et ranger le trépied au fond du sac pour plus de confort et de discrétion tout en emportant son matériel photo (pas plus d’un boîtier et un ou deux objectifs).

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Voici également quelques photos pour découvrir le trépied Vanguard VEO 235AB plus en détails :

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Synthèse des points forts et des points faibles du trépied VEO 235AB de Vanguard

Nous avons décidé, pour simplifier la lecture de nos tests et faciliter la comparaison, de conclure nos articles par une synthèse des points forts et faibles des accessoires testés, puis d’une note sur 10. Certains points sont objectifs, d’autres plus subjectifs : nous n’avons pas LA réponse mais vous proposons notre vision. N’hésitez pas à la compléter dans les commentaires !

Points forts :

  • compacité et déploiement rapide grâce à sa colonne centrale réversible
  • très bonne construction en aluminium
  • légèreté tout en acceptant jusqu’à 6kg de charge
  • clapets de serrage réglables pour contrôler la tension des pieds
  • pieds ajustables sous trois angles (20, 45 et 80°)

Points faibles :

  • hauteur maximale un peu basse pour un trépied (mais c’est le prix de la compacité)
  • stabilité moyenne avec un matériel photo dépassant les 3kg
  • absence de crochet sous la colonne centrale pour stabiliser le trépied

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Offres éclair Amazon : -18% sur la microSDHC SanDisk 16 Go et -44% sur le trépied Manfrotto 290B Befree

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Ce matin, Amazon propose deux offres éclair en photo : une carte microSDHC Sandisk 16 Go et un trépied Manfrotto 290B Befree.

-18% sur la carte mémoire microSDHC SanDisk Ultra 16 Go Classe 10 UHS-I

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Cette carte mémoire au format microSD est vendu habituellement 8,49€ pour 16 Go et est proposé aujourd’hui à 6,99€ (offre terminée). SanDisk est une marque reconnue dans le domaine des cartes mémoires et cette microSD pourra servir pour une action cam type GoPro ou bien pour donner plus de mémoire à un smartphone disposant d’un slot microSD. Attention, l’adaptateur microSD vers SD n’est pas fourni.

-44% sur le trépied Manfrotto 290B Befree

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Le trépied Manfrotto 290B Befree est proposé à 111,90€ au lieu de 151,80€ avec cette offre éclair (offre terminée). Il est principalement dédié aux photographes voyageurs grâce à sa compacité et sa légèreté (40 cm de longueur replié et 1,4 kg sur la balance). Il peut supporter une charge maximale de 4kg.

Mise à jour : les deux offres éclair se sont terminées à midi.

Une autre offre sur le Tamron 16-300mm f/3.5-5.6 Di II VC PZD Macro est en cours jusqu’à ce soir avec une réduction de 34% par rapport au prix habituel.

Gekkopod, un support flexible pour smartphone, GoPro et compact

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Après le Glif, voici le Gekkopod, un support flexible en forme de pattes de gecko, ce petit reptile agile. Il est destiné à maintenir votre smartphone, GoPro ou compact sur de nombreuses surfaces grâce à ses pattes adhérentes et flexibles qui peuvent s’accrocher à de nombreux supports, comme une grille, une barre ou une branche, ou bien même servir de trépied d’appoint. Le produit le plus proche que l’on connaisse est la gamme Gorrilapod de Joby.

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Le Gekkopod est composé à 80% de silicone et à 20% de métal afin d’avoir la flexibilité et la rigidité nécessaire pour l’attacher à différents endroits ou l’utiliser comme petit trépied d’appoint.

Voici une vidéo de présentation pour mieux comprendre l’utilité d’un tel accessoire.

Le produit est actuellement sur Kickstarter et il ne reste que 11 heures avant la fin de la campagne qui a déjà réuni 91 300$ par rapport à l’objectif de 15 000$ initial. Le Gekkopod est disponible à partir de 16$ et devrait être disponible à partir du mois d’octobre.

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En tant qu’utilisateur du Gorillapod et du Glif, je pense que cet accessoire est véritablement utile dans de nombreuses situations, la question reste cependant de savoir si la qualité de fabrication permettra une durée de vie suffisamment longue.

Super Camera Tripod de Product Tank : un prototype de trépied utilisable à une main

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Pour stabiliser votre appareil photo, l’usage d’un trépied est primordial. Mais si les derniers trépieds sont de plus en plus légers, compacts et stables, ils restent souvent compliqués à utiliser et à déployer, notamment d’une seule main (alors que l’autre tient l’appareil photo).

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C’est pour cette raison qu’un designer londonien utilisant le pseudonyme de Product Tank, travaille actuellement sur un nouveau prototype de trépied photo – le super camera tripod – qu’il est possible de déployer, ajuster et replier d’une seule main.

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Comment s’y prend-il ? Le trépied dispose d’une poignée qui permet de déployer et replier ses pieds simplement.

Parce qu’ici une vidéo vaut mieux qu’un long discours, voici une démonstration du prototype de Product Tank.

Comme vous pouvez le voir, il est possible de déployer le trépied sur des terrains plats mais également inégaux, chaque pied s’arrêtant au contact du sol afin de maintenir la tête à niveau.

Avec ce trépied, Product Tank pense faciliter l’utilisation d’un trépied, notamment pour les personnes souffrant de problèmes physiques.

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Le prototype du trépied est actuellement de la même taille et du même poids qu’un trépied classique et est composé de différents bois, d’aluminium, de cordes et même de ressorts.

Voici à quoi devrait ressembler le modèle final. Mais il reste encore de nombreuses améliorations et nouvelles idées à apporter pour que ce prototype arrive dans la main d’un photographe. Pour le moment, le prototype peut supporter un poids maximum de 3,4 kilos.

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Si le projet séduit, il y a de fortes chances qu’on le retrouve sur la plateforme Kickstarter pour être financé. Seriez-vous prêt à acheter un trépied utilisant cette technique ?

L’inventeur s’était déjà penché sur d’autres projets, comme une grue pour GoPro, un stabilisateur pour GoPro ou bien un slider.

Vous pouvez retrouver l’ensemble des travaux de ProductTank sur www.producttank.co.uk.

La vente des fixations rapides Monkey Latch est lancée

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Nous vous avions parlé de Monkey Latch en début d’année, alors qu’ils lançaient leur campagne de financement participatif sur Kickstarter. Rappelez-vous, il s’agissait d’un système de fixation unique et rapide pour votre appareil photo cherchant à réduire les problèmes lorsque vous changez de support, de la sangle au trépied, du trépied à la sangle, ou bien à une fixation sur la bretelle d’un sac à dos lors d’une marche.

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La campagne avait malheureusement échoué, l’équipe ne récoltant que 14 797 dollars canadiens sur les 25 000 souhaités.

Mais cela ne les a pas arrêtés pour autant et ils viennent de lancer la prise de commandes. Ils se sont adressés tout d’abord aux soutiens de l’époque — si vous en étiez comme nous, vous devriez avoir reçu une facture Paypal — pour savoir s’ils étaient toujours intéressés, mais sont aussi ouverts aux commandes supplémentaires.

Les éventuelles personnes nouvellement intéressées sont invitées à contacter l’équipe à l’adresse info@monkeylatch.com avant le 7 septembre en précisant quelle « récompense » de la campagne Kickstarter les intéresse. Après, ce sont les tarifs présentés sur le tout nouveau site Web qui seront appliqués.

Test du trépied photo carbone Sirui N-3205X + rotule Ball K-20X

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Pour stabiliser votre appareil photo, un trépied est souvent nécessaire, surtout si votre matériel photo est lourd. Mais qui dit matériel photo lourd dit souvent trépied gros et lourd afin d’offrir une bonne stabilisation.

Heureusement, ce n’est pas nécessairement le cas, comme nous allons le voir avec notre test du trépied photo carbone Sirui N-3205X accompagné d’une rotule Ball K-20X. Ce trépied en carbone de 5 sections se présente en effet comme un trépied compact, relativement léger, disposant d’une bonne hauteur et permettant de supporter 15kg de charge.

Tient-il ses promesses ? C’est ce que nous allons voir dans notre test.

Quelques mots sur Sirui

Pour de nombreux photographes Sirui est une marque inconnue au bataillon. Créée en 2001, SIRUI est un fabricant d’équipement photo chinois spécialisé dans les accessoires haut de gamme. Sirui propose aujourd’hui de nombreux trépieds, monopodes, trépieds vidéo ainsi que des têtes pour équiper ses trépieds. En quelques années seulement, Sirui a cependant réussi à se faire un nom sur le marché des trépieds en proposant des produits de qualité et bien conçu pour répondre aux besoins des photographes amateurs et professionnels, notamment via leur série TX (trépieds de voyage) et NX (trépieds plus généralistes) que nous testons aujourd’hui. Une garantie de 6 ans sur tous les produits est également un gage de qualité.

Prise en main et accessoires

Le Sirui N-3205X est un trépied photo composé de 5 sections en carbone. Il est livré avec une housse de transport de qualité qui permet de le ranger et de le transporter facilement lors de vos déplacements.

Avant d’aller plus loin dans le test, voici une présentation de ses caractéristiques :

  • trépied avec jambes en carbone 5 sections
  • poids : 1,76kg (sans rotule)
  • charge maximale supportée : 15 kg
  • hauteur replié : 43,2cm
  • hauteur maximale colonne centrale rentrée : 140cm
  • hauteur maximale colonne centrale sortie : 158cm
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Le sac de transport du trépied

À l’intérieur de cette housse, on trouve également une sangle que l’on peut fixer sur le pied afin de s’en servir comme courroie. Cette dernière se passe autour de la colonne centrale et des pieds et permet de transporter le trépied sur des courtes ou longues distances (sans l’appareil fixé dessus, ne risquons pas le diable).

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La sangle de transport attachée au trépied

À la première prise en main, on ressent une sensation de densité et de qualité. Le carbone est du plus bel effet, et si l’on regarde la fiche technique on découvre que Sirui utilise 8 couches de fibre de carbone croisées afin de garantir une résistance maximale.

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Système de serrage par colliers

Un trépied compact grâce à des jambes de 5 sections en carbone

En position de rangement, les jambes du trépied se replient à 180° autour de la colonne centrale, un peu de la même manière que pour le trépied Vanguard VEO 235AB que nous avions testé. Cela permet de gagner de la place lors du transport.

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trépied en position de rangement

Replié, le trépied fait 43,2cm de longueur, rotule incluse, car elle vient se positionner entre les pieds. En quelques secondes, les jambes du trépied sont dépliées. Si vous préférez le transporter déplié, avec la colonne centrale rentrée simplement au maximum, le trépied fait 50,5cm de haut sans rotule, et 59,3cm de haut avec la rotule Ball K-20X que nous avons testé avec.

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Le trépied avec la colonne en position « rangement » et les jambes écartées

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La rotule Ball K-20X

En dépliant les 5 sections carbone du trépied, on obtient une hauteur de 140cm colonne centrale rentrée et une hauteur maximale de 158cm (hors rotule) lorsqu’elle est déployée, ce qui est un très bon point.

Si vous n’avez pas besoin de la hauteur maximale, n’oubliez pas qu’un trépied est bien plus stable lorsque la colonne centrale n’est pas déployée.

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Le trépied déplié au maximum et la colonne centrale rentrée : 140cm

Le choix du carbone pour les sections du trépied permet de réduire le poids sur la balance de ce trépied à 1,76kg pour une charge maximale théorique de 15kg.

Pourquoi choisir un trépied en carbone ? Ce dernier est généralement plus léger qu’un trépied en aluminium et surtout plus rigide, ce qui permet ici de supporter jusqu’à 15kg de matériel. Si certains disent que le carbone est trop rigide, ce dernier permet tout de même de filtrer les vibrations (dans une certaine mesure, ne vous attendez pas à des miracles si vous photographiez depuis un pont en bois avec du passage par exemple).

Stabilité du trépied

Durant notre test, nous avons équipé le trépied d’un Nikon D800 + 24-70mm f/2.8, soit un poids d’environ 2 kg. Nous sommes ici très loin des 15 kg que peut soutenir ce trépied. C’est cependant un bon premier test afin de connaître la stabilité du trépied avec un matériel photo relativement lourd. Nous avons ainsi véritablement ressenti la stabilité de ce trépied, même en écartant les jambes au minimum et en sortant la colonne centrale, ce qui n’est pas toujours recommandé.

Nul doute que ce matériel permettra de supporter des charges lourdes comme de gros téléobjectifs dédiés à la photographie animalière, il faudra cependant faire attention à l’axe de gravité afin de ne pas déséquilibrer l’ensemble.

En cas de forte bourrasque, le Sirui N-3205X dispose d’un crochet de stabilisation au bas de la colonne centrale. En y accrochant votre sac photo ou tout autre objet lourd, vous pourrez ainsi améliorer la stabilité du trépied.

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Le crochet de stabilisation

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Un sac photo servant de lest pour stabiliser le trépied

Abracadra, un monopode !

Ce trépied dispose d’une fonction très intéressante : une des jambes est amovible et peut être dévissée pour être utilisée comme monopode. Une petite sangle de poignet livrée avec le trépied se fixe ensuite sur le dessus du monopode et vous pouvez choisir d’utiliser votre rotule ou de fixer directement le boîtier sur le monopode via une vis réversible 1/4″ / 3/8″. Et pas la peine de démonter la colonne centrale pour poser le socle de la rotule sur le monopode, car un second est livré avec le trépied.

D’une hauteur maximale de 158cm et d’un poids de 480gr, ce monopode permettra de voyager léger lorsque vous n’avez pas besoin d’un trépied complet, ou vous permettra d’utiliser une partie de votre équipement dans des zones où un trépied est interdit où si l’espace n’est pas suffisant pour le déployer.

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Tour de magie : un monopode et un trépied (à deux jambes…)

Deux jambes sur trois (dont celle du monopode) disposent d’un revêtement en mousse, toujours pratique pour tenir le trépied dans des conditions de froid extrême.

Colonne centrale réversible et colonne courte

Comme expliqué en début d’article, la colonne centrale peut s’inverser pour être au plus près du sol. Mais avoir son appareil photo la tête en bas n’est pas forcément du goût de tous.

Pour pallier ce problème, Sirui propose avec ce trépied une colonne centrale courte, directement intégrée à la colonne centrale classique. Elle s’utilise en dévissant le crochet de stabilisation qui permet de maintenir en place les deux parties en carbone de la colonne centrale. Sans même démonter la rotule, vous disposez ainsi d’une colonne courte qui permet de disposer les jambes du trépied à 84°, soit quasiment au ras du sol comme on peut le voir sur cette photo.

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Le trépied avec les jambes écartées à 84°

Les pieds sont ajustables sous trois angles : 20, 51 et 83°.

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Détail du trépied

Petits détails appréciés

À l’extrémité des jambes du trépied se trouvent, comme sur de nombreux trépieds, des embouts modulables : embouts antidérapants en caoutchouc ou pointes en acier. À utiliser selon que vous êtes sur un terrain meuble ou un terrain mou. En visant le caoutchouc sur le trépied, la pointe apparaît, c’est aussi simple que cela.

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Embouts des jambes du trépied

Notez également le petit détail sur le dernier segment des jambes : des graduations de 2,5cm permettent de pouvoir régler la hauteur de chaque pied de manière précise.

La rotule Ball K-20X (en option)

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La rotule Ball K-20X

Le trépied Sirui N-3205X est vendu sans rotule, une habitude qui semble être connue chez Sirui. Pour l’utiliser, nous avons testé la rotule Ball K-20X de Sirui, une rotule à tête fluide capable de supporter des charges jusqu’à 25kg. La rotule pèse 400r.

Pour une rotule, le poids est souvent gage de qualité et cette dernière, entièrement en aluminium, témoigne d’une construction simple et efficace. Elle est vendue avec des clés Allen et une housse de rangement.

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Plaque de fixation

Elle dispose d’un plateau qui se vise sous le boîtier sans nécessité de clé ou de pièce. Le plateau dispose de petits patins anti-glissements ainsi que deux ergots rouges escamotables qui permettent par exemple d’empêcher la rotation du boîtier, une petite astuce bonne à prendre.

Le système de fixation est Arca-Swiss, un standard international compatible avec de nombreux plateaux. Un blocage de sécurité à ressort permet également d’éviter tout glissement malencontreux du boîtier alors que l’on s’apprête à le mettre ou à l’enlever du trépied.

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La rotule Ball K-20X montée sur le trépied

Cette rotule dispose de deux molettes de réglage :

  • une molette qui permet de régler la tête fluide
  • une molette qui permet de débloquer le plateau 360° et d’effectuer une prise de vue panoramique.

Par défaut, lorsque vous dévissez la molette de la tête ball, cette dernière a tendance à tomber d’un coup. Pour éviter cela, il est possible de régler la friction de la tête ball à l’aide d’un réglage de force qui se trouve sur la molette de verrouillage de la tête ball. Sur certains trépieds, cette molette est à part et plus facilement accessible que ce dernier où il est nécessaire d’utiliser une petite pièce (ou alors d’avoir des ongles résistants).

Pour finir, la rotule dispose d’un niveau à bulle triple (un indicateur sur le haut et un autre double sur le côté) qui permet d’être certain de positionner son trépied à niveau. Par contre, si vous faites des photos panoramiques, il manque un niveau à bulle sur le trépied lui-même permettant de mettre la base à niveau. Sans cela, même si votre tête est à niveau, lorsque vous allez la tourner elle risque de dévier.

Lors de notre test, le serrage s’est effectué sans encombre et la rotule est restée en place même en position verticale. A noter que le système de verrouillage possède une tolérance de 0,01 mm.

Garantie de 6 ans

Comme si Sirui n’était pas assez confiant dans la qualité de ses produits, une garantie de 6 ans est disponible sur l’ensemble de ses produits. Pour en profiter, il suffit d’utiliser le numéro de série gravé sur le trépied.

Pour le trépied, les éléments garantis sont la colonne centrale, le système de serrage et la structure principale.

Pour la rotule, Sirui garantit le plateau rapide, la base de la rotule, le système de serrage, le système de friction et la structure principale.

D’ailleurs, chaque produit dispose de clés Allen afin de resserrer si nécessaire les différentes vis pour s’assurer d’une rigidité continue.

Un trépied inspiré de MeFoto

Si ce trépied vous dit vaguement quelque chose, c’est peut-être parce qu’il s’inspire grandement du type de trépied créé par la marque MeFoto, notamment leur modèle GlobeTrotter. Vendu 409€ avec rotule, le trépied MeFoto en carbone est plus léger (1,7kg avec sa rotule) et une version aluminium existe également à 239,90€ (2,1 kg). Il dispose de fonctionnalités similaires et est une référence pour de nombreux photographes. Nous ne l’avons cependant pas encore testé pour nous faire notre propre opinion.

À qui s’adresse ce trépied ?

Nous arrivons à la fin de ce test et la question qui vous brûle les lèvres est sûrement la suivante : est-ce que ce trépied est fait pour moi ?

Durant notre test, nous avons pu noter que ce trépied, relativement compact et léger, pouvait convenir aussi bien à un photographe de voyage qu’à un photographe de studio ou un peu plus sédentaire. Il ne s’agit pour nous ni d’un trépied de voyage, ni d’un trépied sédentaire, mais plutôt un peu des deux.

À vrai dire, le Sirui N-3205X est un trépied très polyvalent qui conviendra à de nombreux types de photographes. Si vous faites une ou deux expéditions photo dans l’année, son poids de 2,16kg (rotule incluse) ne devrait pas vous poser de problème, surtout qu’avec sa capacité de 15kg vous pour transporter du matériel photo lourd à transporter. Par contre, si vous ne disposez que d’un appareil photo hybride ou reflex d’entrée de gamme avec des objectifs peu lourds, ce trépied sera sur-dimensionné pour vos besoins et vous devriez regarder des modèles plus légers.

Synthèse des points forts et des points faibles du trépied Sirui N-3205X + rotule Ball K-20X

Nous avons décidé, pour simplifier la lecture de nos tests et faciliter la comparaison, de conclure nos articles par une synthèse des points forts et faibles des accessoires testés, puis d’une note sur 10. Certains points sont objectifs, d’autres plus subjectifs : nous n’avons pas LA réponse, mais vous proposons notre vision. N’hésitez pas à la compléter dans les commentaires !

Points forts :

  • solidité et excellente construction
  • poids maîtrisé (1,76kg pour le trépied, 400gr pour la rotule)
  • compacité (43,2 cm replié)
  • se transforme en monopode
  • colonne courte pour photographier près du sol
  • garantie 6 ans
  • sac de transport solide et bannière incluse

Points faibles :

  • pas de niveau à bulle sur la base du trépied
  • vis pour régler la friction peu pratique (rotule)
  • 5 sections, c’est plus long à déployer que 3 sections
  • prix élevé, mais raisonnable pour un trépied carbone et une rotule de cette qualité
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Le Palais – Belle-Île-en-Mer – © Damien Roué


MP #161 : 10 façons d’avoir les meilleures photos de paysage dès la prise de vue

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Il n’y a rien de plus frustrant que de rentrer d’un voyage à l’autre bout du monde, pour se rendre compte que nos photos de paysages sont ratées. Un ciel brulé, une photo pas complètement nette sont des problèmes que l’on ne remarque généralement qu’une fois devant l’ordinateur. Heureusement, il existe plusieurs solutions pour vous assurer que vos photos soient les meilleures possible dès la prise de vue, avec le minimum de retouche ou de correction ensuite.

Fermer le diaphragme de l’objectif

En utilisant une faible ouverture, vous vous assurez d’obtenir facilement, grâce à la technique de l’hyperfocale, une photo nette du premier au dernier plan. Aussi, les lentilles offrent des images de meilleure qualité entre de f/8 et f/16. Cette ouverture dépend de la lentille, et il faudra vérifier quelle est la meilleure ouverture pour la vôtre.

Corse sur le sentier du GR20 – © Damien Roué

En revanche, il faut garder à l’esprit qu’en prenant une photo en fermant l’objectif à fond (comme à f/22) la qualité d’optique régresse à cause de la diffraction.

Utiliser un trépied

Le trépied est, de loin, l’accessoire le plus important pour le photographe paysagiste. Plusieurs facteurs peuvent influencer votre choix comme son poids, sa taille ou sa charge utile : plusieurs trépieds ont été testés sur Phototrend pour vous aider.

Pose longue en Islande - © Damien Roué

Pose longue en Islande – © Damien Roué

Le trépied a pour but de stabiliser l’appareil afin d’obtenir une image nette. Pour limiter les effets de vibration liés au vent ou autres mouvements, nous vous conseillons d’utiliser un trépied sans colonne centrale. Cependant, ces trépieds sont souvent plus chers que les trépieds qui en ont une.  Si votre trépied dispose d’une colonne centrale, il est recommandé de ne jamais la sortir. Et en parlant de vent, il est préférable que votre trépied dispose d’un crochet pour vous permettre d’accrocher un sac et l’alourdir afin de bien l’ancrer dans le sol.

Utiliser une télécommande

Comme le trépied, la télécommande va vous permettre de stabiliser l’appareil en évitant de provoquer des vibrations, même infimes, lorsque vous appuyez sur le déclencheur de l’appareil photo. Une télécommande sans fil sera votre meilleure option puisqu’elle vous évitera de faire bouger l’appareil en la manipulant. De plus, vous ne serez pas obligé de rester proche de votre appareil: si vous voulez prendre un autoportrait, ou que vous placez votre appareil dans un endroit difficile d’accès.

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Si vous n’avez pas de télécommande, il est toujours possible d’utiliser le retardateur de l’appareil réglé sur quelques secondes.

Verrouiller le miroir du boîtier

Si vous utilisez un appareil photo dépourvu d’un miroir (mirrorless ou hybride), ce point ne vous concerne pas.

Jamais deux sans trois. Voici la dernière façon de réduire les vibrations. Quand le miroir se soulève au moment du déclenchement, cela crée des microsecousses qui affectent la netteté de l’image.

Il est possible d’éviter cela en activant une option cachée dans les menus de votre appareil qui s’appelle simplement « verrouillage du miroir » (ou relève du miroir). Comme son nom l’indique, cette option va soulever le miroir au premier appui sur le déclencheur et ne prendra la photo qu’au second déclenchement, diminuant ainsi les vibrations. Il est préférable d’attendre une petite seconde entre le soulèvement du miroir et le déclenchement.

Si votre appareil ne dispose pas de cette option, passez en mode Live View afin de soulever le miroir.

Désactiver la stabilisation si votre objectif est stabilisé

Un appareil stable, c’est bien, mais trop stable à cause de la stabilisation des lentilles, c’est mal. Le IS (image stabilization) a pour but d’annuler les micros-mouvements du photographe. Sur un trépied, ces mouvements disparaissent et la lentille essaye de compenser des mouvements qui n’existent pas. Cela a pour cause de créer des images floues.

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Un autre mercredi pratique avait d’ailleurs déjà été dédié à cette astuce.

Utiliser les filtres à Densité Neutre Gradué (DNG) et polarisants

Le filtre DNG (ou GND en anglais) va vous simplifier la vie en vous aidant à bien exposer les différentes parties de votre scène. En photographie de paysage, il y a parfois des moments où la différence entre les tons clairs (le ciel) et les tons foncés (votre sujet ou le paysage) est trop importante pour que votre capteur puisse enregistrer une image correcte sur l’ensemble de la scène. Concrètement, soit votre photo aura la partie claire brulée, soit la partie sombre bouchée. Il vous sera donc impossible de corriger le tir en post-traitement.

Un filtre à densité neutre gradué se place devant votre objectif et est divisé en deux parties, une partie plus sombre et une partie normale. Grâce à ce stratagème simple, mais ô combien merveilleux, vous serez capables d’équilibrer l’exposition de l’ensemble de la photo. Comme vous pouvez le voir plus bas, le filtre fait des merveilles. Il est conseillé d’utiliser un filtre avec une séparation graduée plutôt que nette, sauf si vous comptez photographier les couchés de soleil.

NDG

Les deux photos ont été prises avec les mêmes paramètres. Comme vous le voyez, la photo de gauche a son ciel et la montagne surexposés. Le filtre va équilibrer la scène et vous permettre de chercher plus d’informations. – © Adil Boukind

Pour ce qui est du filtre polarisant, il va éliminer les reflets (excepté sur les surfaces métalliques, ce qui ne devrait pas trop vous déranger pour des photos de paysage) et saturer les couleurs, notamment le bleu du ciel. Afin d’obtenir le maximum de flexibilité, il est conseillé de se diriger vers un filtre polarisant circulaire afin de mieux contrôler l’effet du filtre.

Pour en lire plus sur ce sujet, vous pouvez consulter notre Mercredi Pratique dédié aux filtres photo.

Le mode HDR

Voilà la solution de secours quand vous ne possédez pas de filtre DNG. Le HDR (pour High Dynamic Range) est souvent assimilé à un effet excessif qui rend la photo mauvaise plus qu’autre chose.

Un ancien village islandais – @ Damien Roué

Cependant, utilisé de manière subtile et plus « raffinée », le HDR vous permet de chercher des informations dans le ciel et les zones sombres. Bien évidemment, il faudra faire attention, car votre carte mémoire se remplira beaucoup plus rapidement.

Utilisez l’écran à l’arrière de votre appareil

Généralement, on conseille d’utiliser le viseur optique ou électronique de votre appareil photo pour plus de confort. Mais en photo de paysage, lorsque l’appareil est sur un trépied, il est plus simple d’utiliser l’écran arrière de votre appareil.

Avec le Live View, vous pouvez paramétrer parfaitement votre appareil pour régler l’exposition en vous basant sur l’histogramme. Vous pouvez aussi régler la température de l’image même si l’écran de l’appareil n’est pas parfaitement calibré. Attention, il ne faudra pas trop abuser de cette fonction parce qu’elle drainera énormément vos batteries.

Carnet Voyage Adil (7 of 12)

© Adil Boukind

Utilisez TOUTES vos lentilles !

Le conseil anodin du jour est de vous servir de toutes vos lentilles. La photo de paysage est souvent assimilée à l’utilisation d’un ultra grand-angle. Cependant, vous pouvez parfois prendre de meilleures photos à 200 mm qu’à 20 mm !

Carnet Voyage Adil (3 of 12)

© Adil Boukind

Prendre ses photos en Raw

Bien que les fichiers Raw soient plus volumineux sur vos cartes mémoires, ils offrent bien plus de marge de manœuvre que les photos prises en JPEG, un format déjà compressé.

Grâce à ce format, il sera possible de corriger certaines erreurs, dans la mesure du raisonnable. Si votre photo est surexposée sans être brulée, ou sous-exposée sans être bouchée, vous allez pouvoir la sauver. De même, si la balance des blancs n’est pas bonne, elle pourra être corrigée facilement en post-traitement.

Avec ces conseils, vous pourrez améliorer la qualité de vos photos dès la prise de vue. Cela peut paraître inutile puisqu’il est toujours possible de retoucher son image derrière l’ordinateur. Certes, mais en suivant ces conseils vous réduisez votre temps derrière un ordinateur et au final le plaisir du photographe de paysage est sur le terrain, à photographier !

Vente privée Manfrotto jusqu’au dimanche 14 février

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En ce moment, Manfrotto propose une vente flash sur le site Vente Privée. Au programme, des sacs et sacoches photo, des trépieds, rotules et monopodes ainsi que de nombreux accessoires photo Manfrotto à prix réduit.

Manfrotto Vente Privée

Les réductions sont bien souvent supérieures à -50%, de quoi s’équiper à moindre prix, même si nous vous conseillons de toujours vérifier les tarifs ailleurs, notamment sur Amazon. La vente se termine dimanche 14 février 2016 à 8h.

MP #164 : Comment bien choisir son trépied de voyage

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Un trépied photo peut vous changer la vie en vous offrant de nouvelles possibilités de prise de vue : meilleure stabilité, composition parfaite, pose longue. Mais lorsque l’on parle de trépied, on pense tout de suite à cette chose lourde et encombrante qui nous empêche de nous déplacer en toute liberté.

Rassurez-vous, il existe de très nombreux types de trépieds, notamment une gamme que nous apprécions tout particulièrement : les trépieds de voyage.

Dans ce Mercredi Pratique, nous abordons l’intérêt d’un trépied de voyage, comment bien le choisir et surtout toutes les choses qu’il est possible de faire avec.

Trépied de voyage : un format compact et léger

Par définition, les trépieds de voyage disposent d’un format compact et d’un poids léger, permettant de les transporter facilement en voyage ou bien lors d’une longue marche. Voici les éléments à prendre en compte lors de la sélection d’un trépied de voyage.

Un trépied de voyage qui rentre dans un Sac Messenger (oui, c'est l'Everyday Messenger de Peak Design)

Un trépied de voyage qui rentre dans un Sac Messenger (oui, c’est l’Everyday Messenger de Peak Design)

Une construction en aluminium ou en carbone

Dans les magasins photo, on trouve des trépieds composés de matériaux très différents. Plastique, acier, aluminium, carbone sont les plus courants. Ici, nous vous déconseillons les trépieds en plastique ou en acier pour une simple raison : en voyage, vous avez besoin d’un trépied léger et résistant. L’acier est lourd et le plastique est fragile.

Reste alors deux matériaux : l’aluminium et le carbone. Chacun a ses avantages et ses inconvénients : l’aluminium est solide, bon marché, mais lourd alors que le carbone est lui aussi solide, bien plus léger, mais fait monter facilement le prix du trépied.

A gauche, un trépied en aluminium ; à droite, un trépied en carbone

A gauche, un trépied en aluminium ; à droite, un trépied en carbone

Ici, les deux solutions sont à envisager, même si nous avons une préférence pour le carbone qui est plus rigide, plus léger et permet de filtrer un peu mieux les vibrations par rapport à l’aluminium. Dans tous les cas, si les jambes sont en carbone, la rotule et d’autres éléments seront en aluminium.

Une charge maximale suffisante

La première chose à regarder lors du choix d’un trépied est la charge maximale supportée (en kg). La rotule a également une charge maximale indiquée.

Par exemple, si votre matériel photo fait 2 kg (boîtier + objectif le plus lourd), vous devrez choisir une charge maximale supportée d’au moins 2 kg. À ce niveau-là, les chiffres donnés par les constructeurs sont des données théoriques, et il est fortement recommandé de choisir une charge maximale bien supérieure au poids de votre matériel. Pour un matériel de 2 kg, optez pour une charge maximale d’au moins 5 kg. Pour un matériel de 1 kg, optez pour au moins 3 kg. Cela vous permettra de bénéficier d’une stabilité optimale pour votre appareil, notamment en situation un peu plus « exotique », par exemple, avec une prise de vue inclinée en mode portrait où l’équilibre n’est pas optimal sur toutes les jambes du trépied.

Les différentes hauteurs à analyser

Pour obtenir une taille compacte et être transportables, les trépieds de voyage font malheureusement un compromis sur la hauteur maximale du trépied.

Voici 4 informations à connaître pour bien choisir un trépied de voyage :

  • la hauteur minimale : il s’agit de la hauteur minimale à laquelle le trépied peut être utilisé. Elle s’obtient généralement en écartant au maximum les jambes du trépied afin de le rapprocher du sol. C’est notamment utile pour des photos macro ou en contre-plongée, mais en voyage ce n’est pas forcément la première caractéristique à regarder selon nous.
Hauteur minimale du VEO 235AB de Vanguard

Hauteur minimale du VEO 235AB de Vanguard

  • la hauteur maximale sans colonne (ou hauteur intermédiaire) : il s’agit de la hauteur du trépied lorsque les jambes sont entièrement dépliées, mais que la colonne centrale n’est pas sortie. Cette hauteur est la plus importante à nos yeux, car elle permet d’obtenir une bonne stabilité de l’ensemble.
  • la hauteur maximale colonne centrale dépliée : il s’agit de la hauteur maximale lorsque la colonne centrale est sortie. Elle correspond généralement également à la hauteur maximale du trépied. C’est une donnée à prendre en compte, mais attention, lorsque la colonne centrale est sortie au maximum, le boîtier se trouve en haut de cette colonne unique et est moins stable. Cette configuration n’est par exemple pas recommandée lorsqu’il y a beaucoup de vent.
  • la longueur fermé : lorsque le trépied a tous ses pieds repliés, et sa colonne centrale rangée, on calcule la longueur fermé. Plus cette taille est petite, plus le trépied sera compact lors du transport, un très bon point pour un trépied de voyage.
VEO 235AB longueur fermé : 37,8 cm

VEO 235AB longueur fermé : 37,8 cm

Pour résumer, les deux informations de hauteur importantes à noter dans le choix d’un trépied de voyage sont la hauteur maximale sans colonne et la longueur fermé. La première doit être la plus grande possible (pour un confort de prise de vue) et la seconde la plus petite possible (pour une meilleure portabilité).

Il est également important de prendre en considération un autre chiffre important : le diamètre total du trépied une fois replié. C’est une donnée clé pour connaître l’encombrement du trépied, malheureusement très peu de constructeurs l’indiquent dans les caractéristiques techniques.

Un poids maîtrisé

Dans la recherche du trépied de voyage idéal, il est important de noter le poids final de l’ensemble trépied + rotule : contrairement à un pied studio que l’on pose et que l’on ne touche plus, le trépied de voyage sera bien souvent sur votre dos. Les quelques centaines de grammes qui séparent deux modèles peuvent ainsi être très importants sur le terrain, surtout lorsqu’ils s’ajoutent au reste de votre matériel.

Pour nous, un trépied de voyage ne doit pas dépasser les 1,7 kg afin d’être suffisamment transportable et léger. Au-delà et jusqu’à 2,5 kg, on est plutôt dans la catégorie des trépieds « transportables » qui sont réservés à des usages un peu plus sédentaires.

Les jambes du trépied : nombre de sections, diamètre des tubes, système de fermeture

Dans votre choix, portez une attention particulière aux jambes du trépied. Tout d’abord, vous devez noter le nombre de sections, c’est-à-dire le nombre de parties qui s’emboitent et composent une jambe de votre trépied. 3, 4 ou 5 sections ? Les trépieds classiques disposent généralement de 3 sections. Cela permet d’obtenir une bonne stabilité et un prix serré. Pour les trépieds de voyage, nous sommes plutôt sur 4 ou 5 sections, ce qui les rend plus compacts, car une fois repliés la longueur fermé du trépied est plus faible. Par contre, plus de sections signifie un temps d’ouverture un peu plus long (il y a une ou deux actions à faire en par jambe) et il faut prêter une attention particulière au diamètre du tube composant la dernière section. Si ce dernier est trop fin, il peut réduire la rigidité de l’ensemble. Heureusement, les constructeurs sont au fait de cette limitation et proposent généralement un tube suffisamment épais.

Trépied de voyage VEO 235AB de Vanguard

Trépied de voyage VEO 235AB de Vanguard

Petit conseil : lorsque vous dépliez votre trépied, commencez toujours par les tubes les plus épais (en haut) pour terminer par les tubes les plus fins (en bas). Cela permet de disposer de la plus grande stabilité en conservant les tubes les plus fins rangés.

Le système de fermeture a également son intérêt : à clapets ou à vis. Le système à vis a fait de beaux progrès avec le vissage en 1/3 de tour. Le système à clapet permet malgré tout une très bonne puissance de serrage et sur certains modèles il est même possible de réglage la tension du serrage à l’aide d’une clé afin de garantir une performance au fil des années.

A gauche, fixation

A gauche, fermeture à vis ; à droite, fermeture à clapet

Enfin, en voyage vous serez sûrement confronté à des sols inégaux alors il est important de vérifier que les extrémités des jambes du trépied disposent de patins en caoutchouc antidérapant qui peuvent être vissés pour laisser apparaitre une pointe escamotable. La pointe sera utile en cas de sol meuble (terre, gravier) et le caoutchouc sera plus adapté au bitume et à la roche.

Rapidité de mise en place

En voyage, vous êtes constamment en déplacement d’un endroit à un autre et il est important de ne pas perdre de temps lors de la mise en place du trépied. Ici, les trépieds de voyage jouent les mauvais élèves avec plus de sections à déplier par rapport aux trépieds classiques. Pour gagner de la place, de nombreux trépieds permettent également de basculer les jambes sur les côtés de la colonne centrale. Certaines marques, comme Vanguard avec sa gamme VEO, permettent de ranger la colonne centrale entre les jambes d’une simple bascule. Cela permet de gagner du temps lors du déploiement du trépied.

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La rotule, une pièce maîtresse souvent délaissée

Si sur certains trépieds la rotule est solidaire du trépied, elle est bien souvent détachable. La rotule est un élément important d’un kit trépied, bien plus que cela en a l’air. En effet, si le trépied permet de stabiliser votre appareil, la rotule va vous permettre de le manier avec aisance, rapidité et précision afin d’ajuster votre cadre et votre orientation.

Il existe différents types de rotules :

  • la rotule ball : elle permet de régler rapidement la position de l’appareil photo dans toutes les directions grâce à une boule (d’où son nom). À l’aide d’une molette, la boule est serrée et assure la stabilité de l’appareil photo.
Rotule Ball K-20X Sirui

Rotule Ball K-20X Sirui

  • la rotule pistolet : elle fonctionne de la même manière que la rotule ball à une différence prêt : au lieu d’une molette pour serrer la boule, on a une poignée avec une gâchette. C’est notamment pratique pour réaliser des filés ou des suivis en vidéo si la rotule est bien réglée.
rotule pistolet Vanguard GH300T

rotule pistolet Vanguard GH300T

  • la rotule 3D : fonctionnant à l’aide de 3 molettes, la rotule 3D permet d’opérer des réglages très précis, au degré près. C’est l’équipement de choix des photographes d’architecture ou de macro.
Rotule 3D XPro de Manfrotto

Rotule 3D XPro de Manfrotto

Pour un trépied de voyage, la rotule ball est la solution la plus compacte et polyvalente. En plus du système de rotule, il est important de noter qu’une bonne rotule fait souvent la différence dans un trépied : elle est plus stable, n’a quasiment aucun jeu et pourra durer de nombreuses années.

Un conseil : équipez-vous d’une rotule standard avec système d’attache rapide Arca-Swiss. Il s’agit d’un standard utilisé par de nombreux constructeurs et cela vous permettra de disposer d’un système de fixation compatible avec de nombreux accessoires et supports de fixation pour votre appareil photo.

La rotule peut être fournie avec votre trépied ou bien disponible à part, selon la gamme de prix du trépied – plus le trépied est haut de gamme, moins la rotule est fournie avec, même s’il existe parfois des kits complets.

Ces détails qui font la différence

Dans les trépieds que nous testons, il y a des petits détails qui font toute la différence.

Un crochet en bas de la colonne principale permet par exemple de suspendre un leste, son sac photo par exemple, afin d’améliorer la stabilité du trépied et de bien l’ancrer.

Crochet pour stabiliser le trépied

Crochet pour stabiliser le trépied

Pour les températures négatives, une poignée antidérapante en caoutchouc sur l’une des jambes du trépied est un véritable plus.

Sur certains modèles, une jambe se transforme rapidement en monopode, l’occasion de laisser son trépied à l’hôtel et de ne prendre que le monopode pour la journée.

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Un trépied c’est bien. Mais fourni avec une housse en bandoulière, c’est mieux. Cela permet de le ranger lors des déplacements ou bien même de le transporter à part au lieu de l’accrocher au sac photo.

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Vous utilisez une sangle BlackRapid ? Optez pour un plateau rapide avec une attache courroie afin de ne pas avoir à choisir entre votre courroie d’épaule et votre trépied pour la fixation.

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Sirui TY-LP40 plateau rapide avec attache courroie

Comparez avant d’acheter

Avec cet article, vous devriez être capable de comparer les différents trépieds de voyage sur une base technique, à condition que les différents fabricants vous proposent ces informations sur leurs fiches produits. Pensez donc bien à comparer les différents trépieds, pesez le pour et le contre, car le trépied idéal, tout comme le sac photo idéal, n’existe pas.

Dans tous les cas, si vous voyez un trépied photo à 50€, fuyez. Le trépied peut sembler bien construit, mais à ce prix là vous aurez un produit de mauvaise qualité (composition des jambes) et avec forcément du jeu du fait d’une construction au minimum.

Pour le moment, nous avons eu l’occasion de tester un seul trépied de voyage : le VEO 235AB de Vanguard, destiné aux reflex (charge maximum de 6 kg). Ce trépied fait partie de la gamme VEO destinée au voyage (sacs, monopodes et trépieds). Vous pouvez retrouver notre test complet sur cette page.

Disponible à 179,90€, le VEO 235AB est pour nous un excellent compromis taille/poids/qualité/prix pour toutes les personnes qui ne veulent pas mettre plus de 200€ dans un ensemble trépied + rotule.

Dans la même gamme, le trépied de voyage VEO 204AB ne pèse que 1,27kg et peut supporter une charge maximale de 4 kg, suffisant pour un reflex d’entrée de gamme mais surtout un ensemble hybride ou compact. Il est disponible à partir de 122€.

Il existe d’autres marques qui proposent des trépieds de voyage comme MeFoto, Benro, Gitzo, Freizo et bien sur Manfrotto. Nous testerons d’autres modèles dans l’année.

Après le voyage, ne rangez pas votre trépied

Ca y est, vous êtes rentré de voyage, vous avez fait plein de photos (que vous penserez à sauvegarder) et vous venez de ranger votre trépied dans son placard, rendez-vous le prochain voyage ou la prochaine balade photo.

Grave erreur ! Un trépied de voyage est avant tout un trépied. Certes plus léger et compact qu’un trépied standard, mais un trépied tout de même. Et si ce dernier peut le plus en voyage grâce à son faible poids et encombrement, il pourra vous être utile dans bien d’autres situations tout au long de l’année.

Voici différentes manières d’utiliser votre trépied photo :

  • à la maison, en créant un mini studio portrait
  • à la maison, en créant un studio packshot (et en utilisant le focus stacking)
  • lors d’une sortie photo la nuit
  • dans votre jardin, le parc ou la forêt à côté de chez vous pour faire de la macro
  • pour faire de la photo d’architecture
  • pour faire de la pose longue en pleine journée avec des filtres ND

Comme vous le voyez, il y a bien d’autres usages à votre trépied de voyage. Ce dernier a l’avantage d’être compact et léger, tout en pouvant supporter votre matériel photo, alors pourquoi s’en priver ?

Contrairement à ce que les constructeurs nous font croire (il faudra un trépied pour le voyage, un trépied pour la rue, un trépied pour la nuit), votre trépied de voyage fera un excellent trépied de tous les jours si vous apprenez à dompter ses limitations (ou avantages, c’est seulement la manière de voir qui change).

MP #167 : Photo et voyage, comment bien se préparer avant le départ

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Partir en voyage, ça se prépare, surtout lorsque vous souhaitez réussir vos photos. Comme tout préparatif, c’est bien souvent l’étape la moins excitante du voyage. Mais elle est pourtant essentielle afin d’être prêt et opérationnel le jour J et durant toute la période de votre voyage et ainsi ramener de magnifiques photos de voyage.

Choisir le bon matériel et les accessoires photo indispensables, étudier sa destination, mettre toutes ses affaires en ordre (pour le voyage mais également chez vous) et trouver l’inspiration : voici les sujets de ce Mercredi Pratique dédié à la photo en voyage.

Quels appareil photo et objectifs choisir ?

La question que tout le monde se pose avant de partir en voyage est « Quels appareil photo et objectifs emporter avec soi ? ». À cette question, il n’y a pas de véritable réponse. Derrière cette question se cachent d’ailleurs d’autres questions :

  • que souhaitez-vous photographier ?
  • est-ce que vous faites ce voyage pour vous reposer ou pour faire des photos que vous souhaiteriez vendre par la suite ?
  • allez-vous imprimer vos photos ou simplement les publier en ligne ?

Si vous ne disposez que d’un seul appareil photo que vous connaissez bien, prenez-le et ne réfléchissez à rien d’autre. Si vous n’avez qu’un smartphone et être à l’aise avec et voulez juste documenter votre voyage avec quelques photos, cela peut également suffire.

Devez-vous choisir un compact, un hybride, un reflex APS-C ou bien un reflex plein format ? Ici, la réponse serait celle d’un normand : cela dépend. Comme souvent en photo, le matériel n’est qu’un moyen et non une fin. Il vous sera utile pour réaliser telle ou telle image mais selon votre personnalité, votre vision, votre connaissance de la technique, votre porte-feuille, vos épaules, votre choix sera différent.

Chargeur USB Sony A6000

Sony A6000 et une batterie externe pour le charger, très pratique

Aujourd’hui, nous recommanderons volontier un appareil photo hybride (ou mirrorless) à quelqu’un qui souhaite faire des photos en voyage : ces appareils sont légers et de plus en plus performants. Ils permettent également de changer d’objectifs pour s’adapter aux conditions. Par contre, leur autonomie est un gros point faible et il faudra bien penser à s’équiper de batteries supplémentaires.

Le reflex (APS-C ou plein format) n’est bien entendu pas mort et constitue encore la solution de choix pour réussir ses photos, notamment en conditions difficiles. Lors de mes derniers voyages en Islande et en Argentine, j’ai emporté un reflex full frame (D800 en Argentine et D810 au cours d’un test en Islande). Ces boîtiers étaient lourds, mais m’ont permis de réaliser les photos que je souhaitais, même dans des conditions extrêmes grâce à leur robustesse et leur polyvalence.

Lors d’une randonnée d’hiver en montagne, j’ai également emmené avec moi uniquement mon compact expert, le Sony RX100. Ce dernier m’a suivi à tous les moments et m’a permis de réaliser de belles photos sans ajouter un poids important à mon sac à dos, qui était déjà bien rempli par du matériel d’alpinisme.

Une cordée en direction de l'Aiguille du Tour - © Damien Roué

Une cordée en direction de l’Aiguille du Tour – © Damien Roué

Comme vous le voyez, le choix du matériel dépend de beaucoup de choses : poids, qualité d’image, encombrement, facilité d’usage, autonomie, résistance aux intempéries, etc. Il n’y a pas de mauvais appareil photo, mais plutôt des appareils plus ou moins adaptés à certains types de voyage.

Si vous comptez faire des tirages ou des expositions avec vos photos de voyage, pensez également à la définition du capteur de l’appareil photo : plus elle sera grande, plus vous aurez de marge pour recadrer ou imprimer vos photos en grand format.

Parlons maintenant des objectifs photo. Pour le voyage, nous vous conseillons d’emporter 3 objectifs complémentaires : un zoom polyvalent, un objectif grand-angle et une focale fixe lumineuse. Avec ce trio de tête, vous couvrirez 90% des cas qui se présenteront à vous.

Nous avons déjà écrit un article complet à ce sujet : MP #138 : trois objectifs photo indispensables pour partir en voyage.

De manière générale, et vous en avez sûrement déjà fait l’expérience, l’amateur de photographie a tendance à trop se charger. On emmène toujours trop de matériel, simplement pour se prémunir de toute situation qui pourrait se présenter et finalement il y a toujours quelque chose qui reste au fond du sac pendant tout le voyage.

Choisir son matériel pour un voyage c’est forcément renoncer à quelque chose. Au moment de faire votre choix, pensez donc au matériel qui va vous aider à réaliser vos photos, plutôt qu’au matériel qui va augmenter le poids de votre sac photo.

Voici un conseil très utile : étalez tout le matériel photo que vous souhaitez prendre sur le sol ou sur une table et analyser chaque élément : ai-je vraiment besoin de ceci, ai-je vraiment besoin de cela ?

Trépied ou pas trépied ?

Faut-il que vous preniez votre trépied photo pour ce voyage ? Est-ce que cet accessoire, encombrant et souvent lourd, va vous aider à faire de meilleures photos ? Si vous partez dans un endroit avec comme idée de photographier la vie nocturne, des paysages en pose longue, ou bien tout autre sujet qui nécessite l’usage d’un trépied, alors oui, un trépied va vous aider. Choisissez par contre un modèle de voyage, léger et compact, au lieu d’un trépied dédié à un usage sédentaire.

Chute d'eau de Skogafoss en Islande - © Damien Roué

Chute d’eau de Skogafoss en Islande – © Damien Roué

Lors d’un voyage en Islande, je me suis posé la question du trépied photo. À l’époque, j’avais une idée bien claire de ce que je souhaitais photographier : les paysages islandais mais bien entendu les nombreuses cascades que l’on peut retrouver un peu partout dans le pays, notamment sur la côte sud. J’ai donc décidé d’emporter mon trépied photo. Point important : durant tout le voyage, j’ai utilisé un véhicule de location, je n’ai donc pas eu à transporter le trépied sur mon dos. Dans une configuration différente, j’aurais peut-être renoncé, ou trouvé une autre solution.

Choisir le sac photo adéquat

Pour transporter votre matériel photo, il va vous falloir choisir le sac à utiliser. Selon la situation, vous n’utiliserez sûrement pas le même sac photo, ou bien même choisirez de partir avec un sac classique dans lequel vous aurez mis un insert photo pour plus de discrétion. La majorité des photographes ont plusieurs sacs photo qu’ils utilisent en fonction de leurs voyages : un sac à dos dédié à la photo quand il faut emporter beaucoup de matériel, un sac à dos classique avec un insert photo pour les visites à la journée et même des solutions spécialisées, par exemple pour la randonnée avec le Loka UL de F-Stop. Le sac parfait n’existant pas pour le moment, vous serez sûrement obligé de jongler avec différents sacs afin d’avoir le meilleur dans chaque situation.

Sac Loka UL - lire notre test

Sac photo Loka UL – lire notre test

Ne faites pas l’impasse sur l’assurance

Enfin, n’oubliez pas l’assurance de votre matériel photo si vous avez des boîtiers et objectifs qui valent plusieurs milliers d’euros. En voyage, même si vous camouflez votre matériel pour éviter d’attirer les regards, vous êtes plus exposé aux vols ou même aux accidents. Parmi les assurances reconnues pour le matériel photo, la société Pixel-Assur est une solution. Attention à bien lire les conditions de couverture et de remboursement qui ne couvrent généralement jamais 100% de la valeur et tiennent compte de l’usure dans le temps.

N’oubliez pas les accessoires

Au-delà du matériel principal et lourd (boîtier, objectifs, trépied), il faut penser à préparer tous les accessoires dont vous allez avoir besoin durant votre voyage. Batteries, cartes mémoires, chargeurs, kits de nettoyage, filtres, etc. Chaque accessoire a son importance et un oubli peut vite vous gâcher vos photos ainsi que votre voyage.

Pour les batteries, il est recommandé d’avoir au minimum une batterie supplémentaire afin de pouvoir remplacer la batterie principale lorsqu’elle est à plat. Petit conseil : pensez bien à recharger vos batteries la veille de votre départ et équipez-vous d’un chargeur autonome plutôt que d’avoir à brancher votre appareil photo pour recharger sa batterie. Si vous partez à l’étranger, vérifiez systématiquement si les prises sont au même format qu’en forme (Type C, E & F) ou pensez à vous équiper d’un adaptateur.

Batteries-D800

Emportez plusieurs cartes mémoires afin de ne jamais vous retrouver à court d’espace. Ici, mieux vaut utiliser plusieurs petites cartes mémoires plutôt qu’une grosse afin de vous protéger contre la perte ou le défaut de cette dernière. Voici quelques conseils pratiques avant d’acheter vos cartes mémoires, notamment pour leur rangement, un point important lorsque l’on voyage.

Avec tout le matériel électronique que l’on emporte, il est aussi très facile d’oublier un câble ou un chargeur. Comme pour le matériel photo, pensez à étaler tous vos accessoires et à établir une liste pour vérifier que vous avez bien le bon chargeur et que vous n’oubliez rien.

Il vous sera toujours possible d’acheter du matériel photo sur place (dans les fameuses boutiques photo avec le logo Kodak…) mais vous le payerez au prix fort et pourrez faire de mauvaises surprises, surtout s’il ne s’agit pas d’un produit de marque.

Et pourquoi ne pas emporter un appareil photo polaroid en voyage ? Imprimer ses photos sur place (et les partager) vous permet de vivre votre voyage d’une tout autre manière, dans le partage avec les gens que vous rencontrez. Si vous préférez le numérique, il existe aussi de petites imprimantes portables connectées comme la Fuji SHARE-SP-1 qui permet d’imprimer sur des films Instax Mini au format carte de crédit.

Fuji SHARE-SP-1

Fuji SHARE-SP-1

Sauvegardez vos données avant de partir en voyage et pendant le voyage

En voyage, il y a les photographes qui emmènent de nombreuses cartes mémoires, et il y a ceux qui emportent un ordinateur et un disque dur externe. Dans tous les cas, il est important que vos photos soient bien en sécurité durant votre voyage. Idéalement, et c’est ce que j’explique dans mon guide sur la sauvegarde en photo, il est recommandé d’emporter un ordinateur portable ou bien un videur de cartes mémoires afin de pouvoir disposer d’au moins deux copies de vos images, dont une qui ne vous quitte jamais.

Même si vous ne partez qu’une semaine, à la fin de votre séjour vous aurez accumulé de nombreuses images et vous les mettez en péril en ne les gardant que sur un seul support.

Si vous prenez un ordinateur portable, vous pourrez également faire autre chose que simplement sauvegarder vos photos : regarder et trier vos photos de la journée le soir, ajouter des commentaires, prendre des notes, tenir un journal de bord, faire des recherches pour la suite de votre séjour, etc.

Avant de partir avec votre ordinateur, il est conseillé de faire une sauvegarde ou un clone du disque afin d’être certain que toutes vos données soient bien dupliquées si vous perdiez votre ordinateur.

Enfin, pensez également à faire une copie à distance de vos données présentes sur votre ordinateur à la maison. Vous ne savez jamais ce qu’il peut se passer durant votre absence et disposer d’une copie en dehors de votre domicile est une habitude à prendre pour conserver vos données (et toutes vos photos) en sécurité.

Pour explorer ce sujet plus en détail, je vous recommande le guide sur la sauvegarde photo qui couvre tous ces aspects et bien plus.reuses cartes mémoires ou un ordinateur

Check-up complet du matériel photo

Avant le départ, prenez l’habitude de faire un check-up complet de votre matériel photo. Cela consiste à charger toutes les batteries, nettoyer son matériel photo (optique, capteur, viseur, etc.) et reformater ses cartes mémoires (vos photos doivent avant cela sauvegardées plusieurs fois).

Pour vous y retrouver et ne rien oublier, je vous conseille également de réaliser une checklist du matériel dont vous disposez et de cocher ce que vous emmenez et ce que vous mettez dans votre sac. Ainsi, vous pourrez partir les yeux fermés.

Faites vos devoirs avant le départ

Sans parler photo, il est important que vous prépariez votre voyage. Même avant de prendre vos billets, je vous invite à consulter les guides de voyage, les forums en ligne afin de connaître la bonne saison pour aller à tel ou tel endroit dans le monde. Cette information sera également essentielle pour vous aider à choisir quel matériel photo choisir pour ce voyage.

guide voyage

Vous allez forcément chercher sur Internet les lieux photogéniques là où vous partez en voyage. C’est une très bonne idée pour vous faire une première idée de ce qui vous attend, mais attention ici à garder un œil neutre et ne surtout pas essayer de calquer vos photos sur celles que vous voyez en ligne. Il est important que vous conserviez votre propre style photographique, car sinon quel est l’intérêt de reproduire une photo à l’identique ?

Si vous souhaitez utiliser une technique photo particulière, pensez bien à la maîtriser en vous entraînant avant votre départ, car sur place vous n’aurez probablement pas toute la journée pour réaliser une photo.

S’imprégner du lieu

Avant et pendant le voyage, voici un conseil très important pour vous préparer à un séjour : livres photo, films, romans, essayez au minimum de consulter une ou deux œuvres sur le lieu de votre voyage, de préférence par un auteur local. Sans vous aider forcément à faire de meilleures photos, cela vous permettra de vous donner une autre vision sur la culture et le pays que vous allez découvrir. Et s’il y a bien quelque chose qui compte lors du voyage, c’est la découverte de l’autre.

Cuesta de Lipan - Argentine - © Damien Roué

Cuesta de Lipan – Argentine – © Damien Roué

Et vous, quelles sont vos méthodes et techniques pour vous préparer photographiquement à un voyage ?

StandPLUS de Edelkrone, un support pour remplacer un trépied ?

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Il y a quelques jours, le constructeur d’accessoires photo et vidéo Edelkrone a annoncé ses nouveautés au NAB 2016 à Las Vegas. Parmi elles, le StandPLUS. Encore un énième trépied ? Pas exactement.

Il n’y a encore que peu d’informations sur ce produit, mais Edelkrone le décrit comme une solution pour positionner votre appareil photo de manière rapide et facile. Sur cette vidéo, on comprend mieux de quoi il s’agit :

Le StandPLUS est compact, ne dispose pas de vis ou d’éléments de réglage : il suffit de le déplier et de positionner son appareil photo, qui reste stable une fois la poignée relachée. Sa construction avec un support plat lui interdisent tout usage sur terrain valonné et Edelkrone le dédie davantage aux images réalisées en intérieur, comme en studio. Des roulettes permettent de le déplacer facilement.

Quels avantages par rapport à un trépied classique ? En studio, un trépied peut souvent être encombrant et se mettre sur le chemin d’un photographe. Avec l’ergonomie de l’Edelkrone StandPlus, le cadrage semble assez facile et rapide. Dernier point, et pas des moindre : l’appareil photo est toujours de niveau (tant que le sol l’est). Une fois les photos (ou vidéos) terminées, il est facile de le replier et de le transporter à l’aide de sa poignée.

standplus

Aucune information sur son poids, sa charge maximum, son prix et sa disponibilité n’ont été données, mais connaissant les produits Edelkrone, il s’agira sûrement d’un produit premium.

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